Les taux d’intérêt négatifs réels sont là pour rester: implications pour le rendement immobilier
En raison des niveaux d’endettement sans précédent accumulés par les gouvernements des pays développés, un environnement de taux d’intérêt négatifs réels devrait persister à long terme.
De nombreux gouvernements de pays développés ont atteint des niveaux d’endettement qui dépassent 100 % du PIB depuis la crise financière mondiale (CFM) de 2008-2009, incluant le Canada à 116 %. Ce problème n’est pas réservé au gouvernement, il s’est aussi manifesté dans le secteur privé. La dette mondiale totale,qui inclut les ménages, les entreprises et les gouvernements, est actuellement au-dessus de 303 billions de dollars – soit 350 % du PIB mondial. Cela signifie que même sans l’ajout l’ajout de nouvelles dettes, le PIB mondial va devoir augmenter de 3,5 fois le coût de l’intérêt sur cette dette simplement pour couvrir les frais d’intérêt et faire en sorte que le ratio d’endettement de 350 % par rapport au PIB reste
constant.
Les taux d’intérêt négatifs réels sont là pour rester longtemps puisque le fardeau de la dette publique ne peut de toute évidence pas être réduit autrement. L’inflation galopante va devoir être tempérée pour assurer la stabilité économique et sociale, mais elle devra au final être modérément plus élevée que les taux d’intérêt. Par conséquent, le rendement immobilier devrait prospérer dans ce contexte, car la classe d’actifs a démontré qu’elle offre une protection contre une inflation plus grande et réussit lorsque les taux d’intérêt sont moindres à plus long terme.
Nous vous invitons à explorer les recherches de notre équipe Stratégie, planification et analytique pour en savoir plus sur les taux d’intérêt négatifs réels leur impact sur le marché immobilier.
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