Perspectives 2021 des placements alternatifs privés : la nouvelle normalité?
Il existe de nombreux mots pour décrire les marchés financiers en 2020, mais « normal » n’en fait certainement pas partie. Les marchés boursiers du monde entier ont été secoués par le ralentissement imminent de la croissance mondiale, dont le point culminant a été le « bear market » (une baisse des marchés de 20% ou plus) le plus rapide jamais enregistré en mars, pour ensuite récupérer leurs pertes (et même plus) que quelques mois plus tard. Pour les titres à revenu fixe, les problèmes de liquidité étaient au premier plan dans le creux de la crise, ce qui a obligé les gouvernements à intervenir et à garantir de la liquidité afin de rassurer les investisseurs. Cependant, les taux bas continuent de nuire à ceux qui cherchent des sources de revenus sûres. Le marché des matières premières n’a pas été épargné : pour la première fois dans l’histoire, les acheteurs de pétrole étaient, en fait, payés pour acheter des produits après que les prix de référence du pétrole brut WTI aient chuté à -37 dollars le baril. La « nouvelle normalité » semble donc être tout sauf normale.
Pourtant, alors que ces classes d’actifs traditionnelles ont fait les manchettes, les investissements, qui ont passé un peu plus sous le radar (l’infrastructure, l’agriculture, la dette privée,
l’immobilier et les placements privés) ont eu une année tout aussi intéressante. Lorsque le marché a paniqué et que la volatilité s’est installée, ces classes d’actifs se sont comportées comme attendu, subissant, en général, des fluctuations du capital relativement mineures tout en générant des revenus positifs. En bref, ils ont apporté de la stabilité dans un monde volatile et incertain.
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- Infrastructure
- Immobilier
- Agriculture
- Dette privée
- Placements privés