Tendances du marché immobilier canadien – T2 2024
Fiera Capital a augmenté ses prévisions pour un scénario « d’atterrissage en douceur » à une probabilité de 55% au cours des 12 à 18 prochains mois, reflétant l’optimisme quant à une gestion réussie de l’inflation et de la stabilité économique. Ce scénario permettrait aux banques centrales de réduire les taux d’intérêt de manière agressive sans provoquer de récession, ce qui aurait un impact positif sur les valorisations immobilières grâce à la baisse des taux d’intérêt, à l’augmentation des liquidités d’emprunt et à l’accélération de la croissance économique. Toutefois, il existe un risque de scénario de reprise de l’inflation, dans lequel une croissance et une inflation inattendues pourraient limiter la capacité des banques centrales à assouplir leur politique monétaire en 2024.
Malgré les défis actuels du marché immobilier canadien, en particulier dans le segment des bureaux, il y a des signes de reprise, avec le premier trimestre 2024 montrant 8,7 milliards de dollars canadiens en volumes d’investissement à travers 1 555 transactions. Bien que cela représente une baisse par rapport au trimestre précédent, les investisseurs privés canadiens restent actifs, représentant 58,9 % des acquisitions, et les investisseurs étrangers continuent de contribuer de manière significative. La capacité d’adaptation du marché et la confiance des investisseurs dans les secteurs clés et les actifs stratégiques soulignent les perspectives positives. Alors que le marché se rééquilibre, les opportunités d’investissements stratégiques et de déploiement de capitaux restent encourageantes, ouvrant la voie à une croissance potentielle au cours des prochains trimestres. Oxford Economics prévoit que l’immobilier canadien sera en tête du G7 en 2024, avec un rendement total projeté de 4,6 %. La deuxième moitié de 2024 devrait voir un regain d’investissement de la part des investisseurs institutionnels et des fonds de pension, à mesure que les pressions à la baisse sur les valorisations s’atténuent et que l’accès au capital s’améliore.
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